« Quand j’étais enfant, ma mère m’a souvent rappelé qu’un jour, à la radio, elle avait entendu qu'un grand homme était mort pour la défense de ceux qui n’ont même pas le temps de rêver et que, ce jour-là, elle avait beaucoup pleuré parce qu’elle pensait qu’il l’avait défendue elle aussi. Aujourd’hui encore, quand elle écoute Louis Armstrong chanter « Go down Moses », bien que ne comprenant pas un mot d’anglais elle se sent encouragée à dépasser les épreuves. L’homme valeureux était Martin Luther King et ma mère, blonde, blanche aux yeux gris-verts, avait parfaitement compris que rêver fait avancer. »
Isabelle Fruleux
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« Il y a parfois entre un poème et ses futurs acquéreurs
- car tout lecteur devient copropriétaire d’un legs poétique -
la voix d’une passeuse de mots comme vous,
Isabelle Fruleux, qui montez sur scène vêtue de l’âme d’une Isis rassemblant les fragments d’un corps dispersé »